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De la Technique à la Sémiotique
Origine et Devenir de
La Technique, du Signe et du Sens
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Introduction et Documents de synthèse
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Le Colloque s'est tenu au Centre International de Conférences Sorbonne Université, les 12 et 13 décembre 2019, à l'occasion des dix ans de la disparition du Philosophe et Anthropogéniste Henri Van Lier, le 28 avril 2009, à Bruxelles.
Son objectif était de revisiter, à la lumière des recherches les plus récentes, les propositions théoriques d’Henri Van Lier sur la technique, le signe et le sens.
- Que dire de leur origine, au cours des deux derniers millions d’années ?
- Que dire de leur devenir, à l’ère du numérique, du calcul et de l’intelligence artificielle ?
Quatre axes de recherche ont été choisis:
- Rapports entre signes et technique
- Origine et devenir des langages
- Les images sont-elles toujours sémiotiques
- Les machines peuvent-elles produire des signes, voire du sens
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Communication
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Accueil & Documents de synthèses
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Axe 1 - Signe et Technique
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Henri Van Lier considère que la technique est partout et toujours première chez Homo.
Il avance l´hypothèse qu´Homo (Habilis, Neandertal, etc.) serait devenu technicien
parce qu´il a eu la « chance évolutionniste » de disposer d´un corps particulier
(redressé, segmentarisant, etc.) qui le prédisposait à devenir technicien, et sémioticien.
Pour le volet sémiotique, il voit les signes comme des segments d´un genre particulier qui, à la différence des segments techniques,
sont déchargés de tout rôle opérationnel.
Leur rôle se limite à thématiser (à mettre en ressaut, à désigner) d´autres segments d´univers. Ce sont des segments thématiseurs purs.
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Communications
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Que nous disent les référentiels d´Henri Van Lier ?
La relation Charles Darwin - Henri Van Lier
Voyez, je suis un outil
S´intéresser à l´insignifiant
Henri Van Lier: signes, écritures, pensée et calcul
La pratique discursive d´Anthropogénie
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Axe 2 - Les langages
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Le champ d´investigation, ici, est celui des langages parlés par Homo, ainsi que ceux produits par certaines machines dites « conversationnelles ».
Nos assistants vocaux ne sont-ils pas sur le point de soutenir de véritables conversations ? Ces langages apportent-ils quelque chose de nouveau ?
Sont-ils limités au domaine de la «signification» (non ambigüe) ou peuvent-ils s´étendre au domaine du «sens» et
de ses multiples interprétations ?
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Communications
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Quand les machines produisent des signes narratifs
Génération et (re)construction du sens linguistique
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Axe 3 - Les images
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Jusqu´à l´invention récente de la photographie, les images artificielles étaient partout et toujours tracées par Homo.
Il s´agissait de segments (portions) d´univers n´ayant d´autre objet que de thématiser d´autres segments d’univers.
Et à ce titre, ces images tracées constituaient toujours des « signes ».
Mais, désormais, les photos, les vidéos et autres images granulaires ne sont plus tracées par la main de l´homme.
Peut-on considérer qu´une empreinte photo ou vidéo prise au hasard par un automate est aussi un « signe » ?
Et qu´en est-il d´une empreinte de dinosaure laissée dans la boue il y a 60 millions d´années ?
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Communications
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Les images sont-elles toujours sémiotiques ?
Effets de champ et petites perceptions
Quel devenir pour l´indice dans le cinéma numérique ?
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Axe 4 - Signes et sens calculés
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Lorsqu´une machine traduit automatiquement des textes, et construit elle-même les glossaires et les signatures neuronales qu´elle utilise pour ses traductions,
nous sommes face à ce que nous pourrions appeler des « textes calculés ».
Mais il n´y a pas que les textes qui peuvent être calculés.
La plupart des images médicales le sont aussi. Et toutes les réponses à nos requêtes sur les moteurs de recherche sont des pages calculées
(tri des résultats, extrait des phrases pertinentes). Peut-on parler alors de « signes calculés » ?
Les « signes calculés » viennent-ils s´ajouter simplement à la collection des « signes » existants (indices, index, etc.),
ou bien s´agit-il de phénomènes nouveaux qui appellent de nouvelles définitions ?
L´intelligence artificielle, prise au sens large, nous conduit à reposer la question des «signes» et du «sens».
Peut-on considérer qu´une machine est capable de produire des «signes», voire du «sens» ?
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Communications
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Les MONDES syncrétiques
Design informationnel et métadesign
Le sens présuppose-t-il le vivant ?
Vers un MONDE « calculé » et « indicible » ?
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