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Texte de l'auteur (6 pages) en PDF
 


ANTHROPOGÉNIES LOCALES
 


CONTRIBUTIONS À ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS (1968 - 1972)
 


PLAISIR
 


1.Plaisir et état de conscience

2.Plaisirs et style de comportement

3.Plaisir et civilisation

 

 

Le plaisir occupe une place décisive dans la culture occidentale, où il engage d'abord tout l'édifice moral. Faut-il l'éviter, le rechercher, le situer, le doser ? Tel est l'objet de la réflexion populaire, mais aussi des raffinements dialectiques des stoïciens, qui s'en défient, des hédonistes, qui le recommandent, des platoniciens et aristotéliciens, qui prétendent le mettre à sa place, avant que Bentham et Stuart Mill en proposent un calcul. Cette problématique est loin d'être épuisée, puisque Herbert Marcuse, reprenant la visée de Schiller, se demande si, après l'incompatibilité entre plaisir .et travail accentuée par l'industrie naissante, la société industrielle avancée ne serait pas en mesure d'inaugurer un monde où ces deux exigences se rejoindraient. Et la part qu'occupe dans ce courant l'« esthétisation » de la vie quotidienne nous rappelle que c'est souvent par le biais du plaisir esthétique qu'en Occident plaisir et morale ont cherché à se concilier.

Mais la portée métaphysique du plaisir n'a guère été moindre. Platon et Aristote ne se demandent pas seulement quelle place lui faire dans la pratique, mais quels rapports il entretient avec le souverain bien, c'est-à-dire, étant donné l'importance de la cause finale dans leurs systèmes, s'il n'est pas un ressort dernier de l'univers, ou du moins du monde vivant, en tout cas de l'homme. Ces spéculations trouvent un écho dans ce que Freud appelle sa métapsychologie, quand il allègue un principe de plaisir, dont le principe de réalité n'est qu'une transformation plus modeste. Du reste, le plaisir ne sollicite pas uniquement les visions unitaires et rationalistes. C'est encore à lui que, chez Sade, Nietzsche et aujourd'hui Gilles Deleuze, s'alimentent les courants antiplatoniciens qui, dans l'épistémologie comme dans l'ontologie, soulignent la force créatrice de la perversion, et sont plus attentifs à la singularité des événements et des « séries »» qu'à l'universalité des lois.

Enfin, le plaisir intéresse cet autre projet occidental qu'est la psychologie comme science exacte. Et les études de ces dernières années sur les centres cérébraux qui y interviennent mettent le psychologue expérimental sur son terrain de prédilection : celui des mécanismes de la motivation, abordés par le biais de la physiologie.

Lorsqu'une notion connaît pareille fortune, elle a bien des chances de toucher quelque chose d'essentiel, mais aussi d'être floue et de puiser une partie de son crédit dans des refoulements collectifs.

 

 

1. PLAISIR ET ÉTAT DE CONSCIENCE

 

    1A. Les expériences des physiologistes

 

En 1954, R. J. Heath rapporte qu'il a provoqué des sensations de plaisir chez l'homme par la stimulation électrique de certains centres cérébraux. La même année, J. Olds observe ce qu'il appelle un « comportement d'autostimulation » chez le rat : une électrode ayant été implantée dans telle région du cerveau, pour un courant donné et dans certaines circonstances, l'animal reproduit ce courant en actionnant une pédale, cela à raison de cinquante à cent coups par minute, pendant des heures, en dépit de la faim, souvent jusqu'à l'épuisement ; et l'accroissement de courant entraîne, dans certaines limites, une accélération du rythme atteignant parfois la fréquence de deux à trois réponses par seconde. L'autostimulation se retrouve chez l'homme, où elle a été observée principalement chez des opérés du cerveau et des malades mentaux, dans un contexte thérapeutique.

Il y a assurément une similitude entre ces trois groupes d'observations qui engagent des régions cérébrales apparentées. Chez l'homme, pour l'évocation de plaisir par stimulation étrangère, les physiologistes ont signalé la région septale et la région latérale du tegmentum mésencéphalique (R. J. Heath), la région ventro-médiane du lobe frontal (C. W. Sem-Jacobsen), le lobe temporal (Pr. Delgado) ; pour l'autostimulation, la région septale postérieure, le tegmentum mésencéphalique, le centre médian du thalamus, le noyau caudé, les noyaux amygdaloïdes antérieurs et postérieurs. Ce territoire « positif » semble d'autant mieux individualisé qu'à environ 0,5 à 1 cm s'en délimite un autre, « négatif », dont la stimulation provoque, au contraire, des sensations de déplaisir ou d'aversion. Du reste, en 1964, Heath a observé dans le système positif une onde caractéristique de grande amplitude au moment des états de plaisir induits par des drogues ou par certains souvenirs. Et, comme les structures cérébrales engagées dans l'autostimulation du rat (J. Olds), du chat (M. A. Wilkinson) et du lapin (A. Bruner) sont homologues entre elles et équivalentes à celles que l'on vient de citer, on se trouve sans doute en présence d'un système intéressant l'ensemble des Mammifères, voire des Vertébrés ; E. S. Boyd a notamment observé des comportements d'autostimulation chez le poisson rouge.

Cependant, si le phénomène cérébral est assez individualisé, il n'en va pas de même du phénomène psychologique. Ainsi, chez l'homme, la stimulation étrangère de la région latérale du tegmentum mésencéphalique donne lieu à des sensations de plaisir intense, le sujet insistant pour que la stimulation soit répétée, tandis que celle de la région ventro-rnédiane du lobe frontal est liée à un sentiment de relaxation, et celle de la région septale à un état d'alerte. De même, l'autostimulation du septum a une composante érotique, alors que celle du tegmentum n'en a pas, et que celle du centre médian du thalamus est liée à l'impression que le sujet va évoquer un souvenir oublié. Les sensations induites par stimulation étrangère ne sont donc pas exactement les mêmes que celles qui le sont par autostimulation.

 

    1B. L'interprétation

 

Tel est le matériel à interpréter, ce qui présente des difficultés considérables. En effet, philosophes et psychologues s'accordent à dire que le plaisir comme état de conscience est indéfinissable, que c'est un affect, notion déjà obscure, et un affect premier, c'est-à-dire irréductible. D'où le recours à des définitions causales chez ceux qui ne s'embarrassent pas de théorie, ou à des définitions opérationnelles remplaçant le plaisir par un équivalent contrôlable, par exemple les comportements positifs ou les comportements d'approche, chez les behavioristes, soucieux de rigueur. Mais y a-t-il causalité ou pertinence, si l'on ne sait ni ce qu'on provoque, ni ce qu'on remplace ? En particulier, quel sens prend, dans une systématique opérationnelle, l'affirmation que le « plaisir » est un facteur renforçant essentiel ? Ces flottements de méthode sont particulièrement sensibles quand certains invoquent chez l'animal un « correspondant » du plaisir vécu chez l'homme. Et, à propos de ce dernier, y a-t-il moyen d'introduire dans une théorie un affect tantôt relaxant, tantôt stimulant, tantôt érotique, tantôt neutre ? D'autant qu'on ne peut alléguer, comme l'exigerait le behaviorisme linguistique, un recouvrement exact des réponses verbales des sujets.

D'autre part, même si l'on néglige cette difficulté préjudicielle, le matériel recueilli par les physiologistes s'interprète difficilement dans le cadre de la psychologie traditionnelle. Chez les penseurs grecs, le plaisir était lié pour les uns à la poursuite d'une fin, pour les autres à une réduction de tension ou de douleur, pour d'autres encore à une certaine stimulation soutenue. Ces trois partis se retrouvent plus ou moins dans la psychologie moderne. Beaucoup d'exposés sur la motivation le lient à la poursuite ou à l'obtention d'un « but » (goal) ; G. T. Fechner, par contre, l'envisageait dans un contexte homéostatique : « Tout mouvement psychologique qui passe le seuil de la conscience est affecté de plaisir dans la mesure où, au-delà d'une certaine limite, il se rapproche de la stabilité complète » ; P. T. Young, de son côté, rompant avec cette hantise de la stabilité, soutient l'hypothèse qu'« un organisme se comporte de façon à maximiser l'excitation [arousal] positive affective [delight, enjoyment] ». Non sans contradiction, Freud saute d'un de ces trois points de vue à un autre au cours de sa méditation sur la pulsion de vie et la pulsion de mort. Enfin, et c'est peut-être le principal, dans tous ces cas le plaisir est traditionnellement interprété au sein d'une vue unitaire du comportement. On le fait accompagner ou stimuler autre chose, qui est considéré comme l'essentiel - l'obtention d'un but, d'un repos, d'une excitation. Même chez les hédonistes cyrénaïques, sortes d'hérétiques qui y voyaient une fin en soi, la vue unitaire demeure, puisqu'ils rêvent d'une sagesse où le plaisir absorberait l'existence entière.

En fait, les expériences des physiologistes correspondent mal à cette lecture. Le plaisir cerné par eux ne s'inscrit pas dans la poursuite de buts, et en particulier il ne se situe pas dans la ligne de la satisfaction des besoins vitaux au sens habituel, puisque tout se passe comme s'il était à lui-même son propre but, au point que l'animal peut s'autostimuler jusqu'à l'épuisement. Il ne s'inscrit pas bien non plus dans une théorie homéostatique, puisque certains des comportements qui l'obtiennent postulent une augmentation de tension. Il ne vérifie pas davantage une théorie de l'excitation maximisée, puisqu'il est compatible avec des sentiments de relaxation. Bref, le plaisir apparaît comme un phénomène original. A telle enseigne qu'on pourrait se demander si le comportement de l'homme et celui de l'animal, au lieu d'être un phénomène unitaire, ne connaîtraient pas en quelque sorte deux régimes : celui que l'on a décrit d'ordinaire, et qui consiste en poursuite de but, de relaxation, de stimulation, et celui qui se propose le plaisir, jouant peut-être un rôle complémentaire dans une économie d'ensemble. Il serait téméraire de trancher.

On suivra maintenant une autre approche de ces problèmes. A côté du plaisir, état de conscience, la langue, mère de toute psychologie, connaît aussi les plaisirs. Assurément, après ce qui vient d'être dit, on ne gagnera rien à les définir seulement comme des comportements accompagnés de plaisir vécu. Mais peut-être sont-ils abordables et définissables par un autre biais, celui de leur style particulier.

 

 

2. PLAISIRS ET STYLE DE COMPORTEMENT

 

Freud a sans doute introduit cette approche quand, plus ou moins systématiquement, il a décrit certains plaisirs, et surtout ces plaisirs élémentaires qu'il appelle plaisirs d'organe (Organlust). Un cas exemplaire en est fourni par la succion du pouce.

Ce qui caractérise un comportement de ce genre, c'est d'abord qu'il est suffisant ; il ne renvoie, du moins directement, à aucune effectuation extérieure à lui-même. Il est récurrent et insistant, suggérant un schéma d'aller-retour, avec un temps d'annulation. Bien plus, cet aller-retour prend la forme d'un circuit dont le sujet est à la fois le principe et le terme - mouvant et mû, sentant et senti. Et, entre ces termes, chacun étant actif et passif, existe une union physique étroite : celle du tenon et de la mortaise. Cette distance spatiale jointe à cette distance temporelle propose assez de différence pour qu'il y ait désir, assez de proximité pour que ce désir soit satisfait, satisfaction impliquant désir, désir impliquant satisfaction, selon l'ambiguïté du Lust allemand.

Mais le rapport tenon-mortaise n'est pas seulement une union physique ; c'est aussi la médiation minimale qui se puisse imaginer et représenter, la matrice de toute « copule » imaginaire et sémiologique, donc le foyer de l'imaginaire et du sémiologique. Il est ainsi loisible au circuit envisagé d'être l'exercice de la continuité entre le corps, l'environnement, l'imaginaire et le sémiologique en général. Et, comme ces quatre ordres sont hétérogènes, pareil ajustement ne peut avoir lieu que par le rythme. Assurément, tous les plaisirs ne coadaptent pas à ce point le mouvant et le mû, le sentant et le senti ; et ils ne se tiennent pas tous aussi près de la matrice de l'imaginaire et du sémiologique. Mais ils s'arrangent pour participer tous plus ou moins de cette rythmisation et de cette circulation dont la succion du pouce, préfiguration de la conjonction sexuelle, est un exemple si pur et si archaïque (souvent prénatal) que l'on devrait parler d'un stade du pouce comme Jacques Lacan a parlé d'un stade du miroir. Et si la conjonction sexuelle est le plaisir par excellence, et en même temps l'au-delà des plaisirs, c'est que le circuit des quatre ordres s'y accomplit non seulement au niveau de la pulsion de vie, mais aussi de la pulsion de mort.

On voit quelle serait la fonction des plaisirs ainsi conçus dans l'économie du psychisme. L'être humain est constitutionnellement à distance de soi, discontinu, n'arrivant à délimiter son environnement et son corps même qu'à partir de l'imaginaire et du sémiologique. Alors, de même que toute la vie de relation est l'exercice de la distance médiatrice dans le travail et la culture, le plaisir serait au contraire l'exercice de l'ajustement rythmique, sauvant l'immédiation ou la continuité de ces plans inconciliables. Plaisir et travail seraient les deux moments extrêmes de l'existence de l'organisme humain, le jeu fournissant un troisième terme, intermédiaire.

La norme des plaisirs s'inscrirait dans la même perspective, la fonction du plaisir se réalisant quand le travail est tel qu'il empêche les plaisirs de s'empâter dans leur récurrence, et que les plaisirs sont tels qu'ils gardent le travail de provoquer la dislocation du sujet. D'autre part, les plaisirs « normaux » seraient ceux dont le circuit rythmique est assez complet pour réaliser l'ajustement des quatre ordres envisagés, tandis que dans les plaisirs pathologiques le circuit, par régression ou par perversion, passerait en deçà d'un des termes à synchroniser.

Et cela permet de dessiner une ontogenèse des plaisirs. L'enfant ayant à se situer à partir de l'imaginaire et du symbolique dans un corps non encore identifié par ces deux instances, et éprouvant le premier choc de cet écartèlement, cultive des plaisirs intenses, quasi permanents, et prenant la forme de plaisirs d'organe. En revanche, le circuit des quatre ordres une fois mis en place, les plaisirs adultes peuvent devenir « intellectuels ». Ceux de la rêverie à la Bachelard résorbent le corps et l'environnement dans l'imaginaire ; ceux de la création mathématique ou musicale, dans le sémiologique. Ainsi se créent toutes sortes de combinaisons entre les plaisirs et le travail et l'on comprend qu'étant donné ses incoordinations le vieillard soit souvent contraint de retourner aux plaisirs d'organe.

Enfin, on envisagerait une phylogenèse des plaisirs en observant que les comportements suffisants, récurrents, insistants et rythmiques, coadaptant le mouvant et le mû, le sentant et le senti, s'annoncent chez l'animal, par exemple, dans le lèchement des lèvres vulvaires chez certains mammifères pendant leur portée. Mais, l'animal n'ayant pas à franchir la distance du sémiologique, les plaisirs lui sont moins nécessaires qu'à l'être humain et tiennent beaucoup moins de place dans son existence.

On le voit, l'approche des plaisirs par le style de comportement ne contredit pas ce qu'avait pu suggérer l'approche physiologique du plaisir comme état de conscience. En particulier, l'importance décisive qu'y occupe le rythme s'harmonise bien avec les expériences d'Olds sur l'animal et de Heath sur l'homme. D'autre part, ici comme là, on n'a pas à choisir entre la poursuite d'un but, la relaxation de la douleur ou l'excitation, l'essentiel étant, dans les trois cas, la rythmisation obtenue. Mais, outre ces parallélismes, l'approche par le style de comportement offre un avantage méthodologique : elle ne se fonde pas sur un affect indéfinissable et se prête à des investigations objectives de la part du psychologue expérimental, du phénoménologue et du psychanalyste.

 

 

3. PLAISIR ET CIVILISATION

 

On pourrait parler d'un paradoxe du plaisir en Occident. Le fait que, par son activisme et son abstraction, l'homme occidental a le plus accentué la distance entre le corps et l'environnement, d'une part, l'imaginaire et le sémiologique, de l'autre, lui rend plus indispensable qu'à quiconque les plaisirs entendus comme des ajustements rythmiques des quatre ordres. Mais la même abstraction l'a amené à considérer le plaisir comme un état de conscience ; et l'activisme (allant jusqu'à définir Dieu comme acte pur) devait l'induire à considérer ce plaisir-conscience comme un simple concomitant ou excitant de l'action. D'où la frustration attachée au(x) plaisir(s). D'où aussi la bonne conscience du « plaisir esthétique ». Ou bien encore la fuite aux extrêmes, tirant les plaisirs vers le simple pétillement verbal (Contes de La Fontaine) ou au contraire vers le « cochonner » dont parle Céline, après Horace.

Beaucoup d'autres peuples ne conçoivent même pas le plaisir-affect, abstrait et solitaire, et ne connaissent guère que les plaisirs comme comportements rythmiques et suffisants : ainsi dans le « joyeux », collectif et exubérant, de certaines langues africaines ; dans la systématique temporelle des jouissances proposée par la poésie arabe préislamique ; dans le système des quatre khoai vietnamiens : dormir, manger, déféquer, faire l'amour, parallèles à nos stades prénatal, oral, anal, génital. L'articulation entre plaisirs et travail peut prendre alors la forme de deux moments de la vie. L'Arabe postislamique vit « le paradis sous les pas des mères » avant que le monde paternel le fasse passer des plaisirs au bonheur, dans le lointain du mirage.

A suivre l'interprétation de Marcuse, la révolution culturelle en cours tiendrait en partie dans la tentative de fondre la pratique occidentale du plaisir et celle des autres peuples. Un des indices en serait l'intérêt pour la théorie du jeu, cet intermédiaire entre plaisirs et travail. La rythmisation de la vie quotidienne répondrait à deux thèmes culturels nouveaux : négativement, au sentiment de l'arbitraire du signe, accentuant encore la distanciation sémiologique ; positivement, au sentiment écologique, ouvrant de nouvelles voies au rythme généralisé.

 

 

Henri Van Lier

Contributions à Encyclopeadia Universalis, 1968-1972

Bibliographie :

S. Freud, « Au-delà du principe de plaisir » (« Jenseits des Lustprinzips », 1920), in Essais de psychanalyse, trad. S. Jankélévitch, Paris, 1951, rééd. rev. A. Hesnard, Paris, 1970 / R. J. Heath, dir., The Role of Pleasure in Behavior, New York, 1964 / J. Laplanche & J.-B. Pontalis, « Principe de constance », « Principe de Nirvana », « Principe de plaisir », « Principe de réalité », « Principe d'inertie », in Vocabulaire de la psychanalyse, Paris, 1967 / J. Léonard, Le Bonheur chez Aristote, Bruxelles, 1948 / H. Marcuse, Eros et civilisation. Contribution à Freud (Eros and Civilization. A Philosophical Inquiry into Freud, 1955), trad. J. Nény & B. Fraenkel, Paris, 1964 / M. Pradines, Philosophie de la sensation, Paris, 1934 / C. W. Sem-Jacobsen, Depth-Electrographic Stimulation of the Human Brain and Behavior, Springfield (111.), 1968 / P. T. Young, « The Role of Hedonic Processes in Motivation », in M.R. Jones, dir., Nebraska Symposium on Motivation, Lincoln, 1955

 
 
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